Envie d'Art Frais 2015 : Exposition flottante au parc Léo Lagrange - Reims

Installation des crocodiles portant chacun un émigré sur le dos

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Le radeau des émigrés est mis à l'eau



Mise à l'eau du mammouth de pierre de Sandrine



Aurore






Visite de la tortue



Poésies en suspension
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"L'art a le dangereux pouvoir d'engendrer
le rêve d'une vie meilleure plus juste et plus belle
le pouvoir de réveiller la conscience et de menacer le quotidien"
( J.K.Stefansson, " Le coeur de l'homme")


" Si Dieu avait réellement voulu changer le monde, déclare Halheidur,
il nous aurait envoyé sa fille au lieu de son fils. La fille de Dieu aurait fait éclater au grand jour les plus bas instincts de l'homme, elle aurait été battue, souillée et humiliée, les Romains l'auraient violée avant de la crucifier. Elle aurait dévoilé ce que nous avons de pire et cela aurait peut-être suffi à nous transformer. Vous, les hommes, n'auriez pu éviter de comprendre ce que signifie être une femme, ce que nous avons toujours enduré, ce que signifie être toujours en dessous, de naître en individu de second rang. Mais Dieu ne comprend pas la femme, il a donc envoyé son fils."
(  J.K.Stefansson, " Le coeur de l'homme" )


"...¡Oh, ciudad de los gitanos!
La Guardia Civil se aleja
por un túnel de silencio
mientras las llamas te cercan.

¡Oh, ciudad de los gitanos!
¿Quien te vio y no te recuerda?
Que te busquen en mi frente.
Juego de luna y arena...."

 
"Romance de La Guardia Civil Española", F.G.Lorca

"Peu de personnes savent qu'il existe un petit cerveau dans chaque doigt de la main..."
" La caverne", J. Saramago.
( lire la suite dans la rubrique "A lire")



"Ceux qui parlent de la fureur des montagnes, de la tristesse des anges, se retrouvent affublés de l’aura du poète, ils perdent toute forme de crédit, les poètes sont des amuseurs, des ornements de salon, parfois des  bouffons et nous ne leur accordons par conséquent que la crédibilité qu’ils méritent. Sans doute est-il vrai que la poésie conserve en ses profondeurs la beauté et la simplicité de l’âme nationale, mais sept siècles d’obscurité  et de difficultés nous ont façonnés, rabotés, et quelque part en chemin nous avons cessé de croire en son pouvoir, nous nous sommes mis à la considérer comme de la rêvasserie et de l’ornement de fête, nous avons placé toute notre ferveur dans les chiffres et les réalités tangibles, ce que nous ne comprenions pas ou que nous redoutions a été, enfermé, cadenassé, dans d’inoffensifs contes populaires." "La tristesse des anges", J.K.Stefansson.


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