Le collectif Start
au Temps des Cerises
23 + 24 juin 2018
Salon
"Mise à Jour"
Le Salon des Ambassadrices
- Sandrine Kram et Marianne
Dewelle -
propose une mise à jour
pour faire
pour faire
connaître et reconnaître
la parole des femmes:
la parole des femmes:
salon de lecture,
table de jeu,
garde-robe,
voix féminines à écouter...
Salon "Mise à jour"
Musiques et chansons de femmes
à écouter!
Jeu: associer une femme à son oeuvre (littéraire, scientifique, politique...)
Cliquer sur l'image pour agrandir |
Les vêtements prennent la paroles
Non, non, non!
Pourquoi devrais-je remplir mon devoir de femme?
Pour qui?
Pour eux?
Pour toi?
pour moi?
J'ai pas envie
de remplir mon devoir
Pas pour toi
Pas pour moi
J'ai pas de devoir
Chanson de Nina Hagen
"Unbeschreiblich weiblich"
Il était une fois une princesse qui s'était délivrée toute seule - Fin. |
Textes sur les règles |
***
Les bonnes filles vont au ciel, celles qui souffrent vont partout.
Les bonnes filles vont au ciel, mais nous autres, nous autres circulons partout.
Nous voulons faire les choses à notre manière et faire avec notre corps
ce qui nous semble bien, pouvoir marcher seules
dans la nuit sans rien qui nous fasse peur.
Nous ne sommes pas sorties de ta côte,nous sommes sorties de la foufoune de nos mères |
Les miroirs réfléchissent et parlent
« Mon petit corps, je ne t’aime pas trop. Je ne
m’adresse pas souvent à toi pour te féliciter et te remercier. En général,
quand je te regarde, je te reproche des trucs. Pardon pour ça ! Merci de
porter mes organes, de me permettre de me déplacer dans l’espace. Merci pour
ces orgasmes, pour mon estomac, pour mes papilles. Tu es mon unique véhicule
pour traverser cette vie. Tues mon vaisseau, ma soucoupe volante… mon petit
corps. Je vais tâcher de t’aimer car tu es mon seul corps. »
Extrait de la vidéo « #9 Mon corps - Ce
héro », Marion Seclin.
« Parce que l’idéal de la femme blanche, séduisante
mais pas pute, bien mariée mais pas effacée, travaillant mais sans trop réussir
pour ne pas écraser son mari, mince mais pas névrosée par la nourriture,
restant indéfiniment jeune sans se faire défigurer par les chirurgiens de l’esthétique,
maman épanouie mais pas accaparée par les couches et les devoirs d’école, bonne
maîtresse de maison mais pas bonniche traditionnelle, cultivée mais moins qu’un
homme, cette femme blanche heureuse qu’on nous brandit tout le temps sous le
nez, celle à laquelle on devrait faire l’effort de ressembler, à part qu’elle a
l’air de beaucoup s’emmerder pour pas grand-chose, de toutes façons, je ne l’ai
jamais croisée, nulle part. Je crois bien qu’elle n’existe pas. »
« King Kong Théorie » de Virginie Despentes, 2007.
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