Extrait de l'article paru dans la revue Art et Thérapie, No. 66/67 juin 1999
ed. par
Jean Pierre Klein.
Titre du cahier: TERRE! De la matière argile à l’appartenance à la terrehttp://www.tonfeld-osterwald.de/pics/osterwald-francais.pdf
Quelles
possibilités le travail au champ d’argile (Arbeit am Tonfeld®) peut-il alors
donner aux personnes de découvrir et d’utiliser leur potentiel psychique et
créateur?
Comment
travailler au champ d’argile?
Cette
méthode a été conçue dans les années ‘70 par Heinz Deuser, professeur à la
faculté d’Art thérapie à Nürtingen, une école de hautes études en Allemagne.
Le champ d’argile (das Tonfeld) est une espèce de caisse d’à peu près 50 sur 45 cm et de 5cm de haut. Elle est remplie d’argile jusqu’au bord avec une surface toute plane. Les personnes y travaillent les yeux fermés en se laissant entièrement guider par les mouvements spontanés de leurs mains. De cette façon-là, le contrôle conscient qui est marqué par toutes les implications socio-culturelles et biographiques est exclu au maximum.
Le champ d’argile (das Tonfeld) est une espèce de caisse d’à peu près 50 sur 45 cm et de 5cm de haut. Elle est remplie d’argile jusqu’au bord avec une surface toute plane. Les personnes y travaillent les yeux fermés en se laissant entièrement guider par les mouvements spontanés de leurs mains. De cette façon-là, le contrôle conscient qui est marqué par toutes les implications socio-culturelles et biographiques est exclu au maximum.
La personne qui pose ses mains sur la surface neutre du champ
d’argile rentre en contact immédiat avec la réalité archétypale transmise par
l’haptonomie, le toucher. Par un effet de rétroréaction le toucher initie les
mouvements des mains qui
correspondent aux sensations du toucher. Ainsi s’établit spontanément un plan
de Gestalt qui est à l’arrière plan d’un processus individuel de création et d’individuation. Souvent le travail a le but inconscient de transformer un
ancien vécu biographique résultant d’une expérience de manque, de négation, de
détresse ou d’abandon qui a empêché ou paralysé les mouvements libres de la
personne, son élan vital.
La dynamique
et la Gestalt des actes créateurs de ce travail sont déterminés par la
dynamique et la nature du Soi (C.G.Jung), l’instance transcendante et le noyau
divin de l’être humain. Il en émane l’élan vital qui fait bouger les mains qui
touchent l’argile. Le but de l’évolution gérée finalement par le Soi est la
création d’une relation authentique, juste et équilibrée de la personne à
l’autre personne et à son monde extérieur et de la personne à
elle-même. Voilà le but d’un processus de Gestalt.
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